ROAD TRIP PARIS-WISSANT

 
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En août dernier, nous avons profité entre deux confinements, d’organiser un road trip Paris - Wissant, au total 277km. Nous allons quitter la capitale pour rejoindre Wissant, un petit village en bord de mer face, à l’Angleterre.

Nous nous donnons rendez-vous le jeudi soir à la maison afin de se préparer tous ensemble, et de dormir sur place pour un départ aux aurores. Malheureusement la nuit fut courte, entre les températures élevées de la saison, les moustiques et l’excitation des 277 kilomètres, nous avions eu du mal à trouver le sommeil. Comme le dit si bien Pierre « je dirais avec certitude que nos vélos étaient bien mieux préparés que nous ».

Malgré un réveil très matinal notre enthousiasme n’a pas disparu, nos fous rires à 5h du matin annoncent une belle journée. Nous avalons un copieux petit déjeuner avant d‘attacher les vélos à l’arrière du van, et traversons la proche banlieue parisienne en voiture afin de prendre un départ plus sympathique aux bords de l’Oise.

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Au lever du soleil nous étions déjà sur les routes, accompagnés d’un temps plutôt humide mais très vite les degrés ont grimpé, tout comme le dénivelé…

« Je me rappelle d’une prise en chasse avec le van en pleine côte, où Daniel nous shooter le coffre ouvert, c’était musclé ! », Pierre.

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Au km 138, nous faisons notre premier bike stop afin de ravitailler les cyclistes, les sandwichs préparés par Mojo food étaient les bienvenus. La pause fut courte pour Greg, qui au bout de 20 minutes reprit son vélo pour partir en tête et gagner un peu d’avance sur le groupe. Anthony, Pierre et Bryan reprennent à leur tour la route, 172 kilomètres les attendent sous un soleil radieux. Pour une fois le vent était favorable, à fond pendant 50 kilomètres, chose qui n’arrive quasiment jamais à vélo.

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Le jeu du chat et de la souris pris tout son sens quand le groupe essaya de rattraper Greg parti en tête, mais en vain.

Nous traversons enfin le parc naturel régional de la Baie de Somme, un immense plateau entre terre et mer qui s’étend sur plus de 70 kilomètres. La piste cyclable fut longue, voire interminable pour Pierre qui attendait avec impatience le deuxième bike stop !

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Seconde pause au km 240, les garçons retrouvent enfin Greg, et reprennent des forces avant d’attaquer les derniers 70 kilomètres. Arrivés au Touquet, les paysages marins confirment bien le chemin pour Wissant. Mais les kilomètres les plus durs restent malheureusement à venir, la traversée du boulonnais demandera beaucoup d’effort aux jambes de Bryan et de Greg, qui termineront la map à bord du van, profitant des jolis paysages de la Côte d’Opale.

Anthony et Pierre, eux s’engouffrent dans la campagne du Boulonnais qui se distingue du reste de la région par ses territoires vallonnés et ses nombreuses pentes. Certains dénivelés dépassent les 15%. Pierre s’en souvient bien : « c’est grâce aux bobards d’Anthony que nous sommes bien arrivés à destination, à coup de "c’est la dernière grimpette, au sommet nous sommes arrivés" mais une fois arrivés en haut, ça redescendait et les pentes s’enchainaient ».

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Nous arrivons enfin aux chambres d’hôte, où l’accueil nous fut très chaleureux. Après une bonne douche, un bon repas nous attendait, sans oublier la petite bière régionale.

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La nuit fut cette fois-ci bonne et reposante pour nous tous. Le lendemain nous avons remonté à vélo tout le littoral avec une vue magnifique sur les côtes anglaises, du cap gris-nez au cap blanc-nez en passant par la Vallée de la Course. Greg avec son tout nouveau vélo de route : « c’était à la fois un bon et mauvais souvenir ces portions de gravier, voire de cailloux, mais ça passait ».

Les kilomètres nous paraissaient multiplier par 5 avec les bourrasques de vent incessantes. Nous étions rincés de retour au Colombier, et nous avons terminé la soirée en dégustant les délicieuses moules-frites du Nord.

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Le dimanche matin, direction Paris mais cette fois-ci avec tout le monde à bord du van. Durant c’est 3 heures de route nous avons pu nous remémorer les bons moments de cette aventure à 6 et imaginer les prochaines...


Texte de Julia et photos de Messenger of Paris

 
ANTHONY RICHELOT